directed by Rob Rombout | 40′ | 1995 | Portugal
« Ce film est une promenade envoûtante
à travers les paysages des Açores
et l’univers de la musique de Madredeus. »
A poetic portrait of the famous Portuguese band, Madredeus, filmed in the magnificent surroundings of the Azores. The Azores offer an unpredictable landscape where light itself, under the influence of a whimsical climate, can completely change in a minute. The music of Madredeus is at home there. Teresa and Pedro tour from one island to the others and rediscover some of the multi-ethnic origins of their music. Landscapes, testimonies and popular feasts rituals recall the themes of their songs. Madredeus leading vocals are performed by Teresa Salgueiro, Pedro Ayres Magalhães plays de guitar and is the composer, Francisco Ribeiro plays violoncelle and sings, accordion is performed by Gabriel Gomes, José Peixoto also plays guitar en on keys Carlos Maria Trindade. (Documentary Festival Eindhove 2018).
Court résumé : Les Açores offrent un décor imprévisible et tout en contrastes où la lumière elle-même, sous l’influence d’un climat capricieux, se modifie d’un instant à l’autre. La musique de Madredeus y prend place. Teresa et Pedro, deux des membres de ce groupe musical, s’y promènent et redécouvrent quelques origines métissées de leur musique. Des paysages, des témoignages et des rituels de fêtes populaires nous rappellent les thèmes de leurs chansons.
Long résumé : Perdues dans l’Atlantique, les Açores, lointaines provinces portugaises, ont conservé une identité singulière. Bâties de paysages tout en contraste – entre mer et hautes montagnes volcaniques, entre végétation luxuriante et champs de lave noire – les îles offrent un décor imprévisible où la lumière elle-même, sous l’influence d’un climat capricieux, se modifie d’un instant à l’autre. C’est ici que prend place la musique de Madredeus. Au cours du film, Teresa, la chanteuse, et Pedro, le compositeur, cheminent d’île en île et redécouvrent sur leur route quelques unes des origines mêlées de leur musique : traces intactes d’un Portugal imaginaire. Car des traditions séculaires, à jamais disparues sur le continent, s’y perpétuent avec une vivacité insoupçonnée. Tour à tour, un paysage maritime, le témoignage d’un vieil homme ou les rituels joyeux des fêtes populaires nous rappellent les thèmes de leurs chansons. On découvre alors la voix claire de Teresa, accompagnée d’une guitare seulement, qui s’élève sur les rives d’un lac immobile ou dans l’atmosphère sereine d’une maison ancienne. Cette confrontation les amène tout naturellement à nous parler de l’histoire de Madredeus et de leurs aspirations de musiciens. (Cinergie)
Os Açores oferecem uma paisagem imprevisível onde a luz, influenciada pelo tempo, pode mudar a qualquer minuto. Teresa e Pedro caminham entre as ilhas, redescobrindo a origem multiétnica da sua música.
« Du hasard d’une rencontre entre deux hommes – le réalisateur néerlandais Rob Rombout et le guitariste Pedro Ayres Magalhaes – amoureux d’une même terre – le Portugal – naît un “portrait” inspiré d’un territoire qui est son frère de sang. »
TEXTE CRITIQUE
QUELQUES HISTOIRES QUE JE SAIS D’ÎLES
Madredeus est un cas isolé, un peu comme l’archipel des Açores au milieu de l’Atlantique », la phrase est de Pedro Ayres Magalhâes, leader du groupe portugais. La comparaison va bien au-delà du positionnement du sextet dans la nébuleuse de la musique mondiale : leur attachement à cette terre est celui d’un enfant au sol qui l’a vu naître. Car c’est sur cette lointaine colonie portugaise que se greffent quelques-unes des origines mêlées de leur musique.
Du hasard d’une rencontre entre deux hommes – le réalisateur néerlandais Rob Romhout et le guitariste Pedro Ayres Magalhâes – amoureux d’une même terre – le Portugal – naît un « portrait » inspiré d’un territoire qui est son frère de sang. Un « road movie », mélange de chants, des paysages qui les ont inspirés et d’entretiens révélant quelques-unes des facettes de cette terre d’exception. La musique est de chaque plan, mais l’essentiel n’est pas là. « Le film veut montrer une autre image d’eux-mêmes. Un paysage maritime, le témoignage d’un vieil homme ou les rituels joyeux de fêtes populaires laissent résonner les thèmes de leurs chansons » explique Rob Rombout.
« J’envisageais de faire ce type de documentaire depuis le premier disque, mais cela n’a jamais été possible, confie Pedro Magalhâes. J’avais même écrit un scénario pour associer des images à l’écoute de notre musique ; je rêvais d’un documentaire dans lequel apparaîtrait le texte traduit de nos chansons, parce que tout le groupe s’est impliqué dans ces mots. » Finalement, c’est Rob Rombout qui le fera pour lui, se mettant à l’écoute du conteur qu’est Pedro Magalchâes et surtout au service de l’image (très maîtrisée comme leur musique) qui est la leur. « J’avais vu ces précédents courts métrages – “Nord Express”, “Transatlantique”, “L’Île Noire”, NDLR -, j’ai discuté avec Rob et j’ai su que lui pourrait le faire. »
C’est ainsi qu’est née l’idée de résumer le Portugal en une vue des Açores, « parce qu’ici, on trouve dans le visage des gens, dans les rues ; dans les habitudes… cet esprit de divinisation de la vie que l’on devine dans les livres, la poésie et l’histoire de mon pays. Ce (…) documentaire sur les Açores (…) [sera] une explication de plus de l’univers de sens de notre groupe. »
Les Açores offrent un décor imprévisible et tout en contrastes où la lumière elle-même, sous l’influence d’un climat capricieux, se modifie d’un instant à l’autre. La musique de Madredeus y prend place. Teresa et Pedro s’y promènent et redécouvrent quelques origines métissées de leur musique. Des paysages, des témoignages et des rituels de fêtes populaires nous rappellent les thèmes de leurs chansons. (Catalogue du Festival International du Cinéma et des Nouveaux Médias de Montréal, 1997)
« Parce qu’ici, on trouve dans le visage des gens, dans les rues, dans les habitudes… cet esprit de divinisation de la vie que l’on devine dans les livres, la poésie et l’histoire de mon pays. »
Madredeus : | Voice Teresa Salgueiro | Guitare, compositeur Pedro Ayres Magalhães | Violoncelle, voix Francisco Ribeiro | Accordeon Gabriel Gomes | Guitar José Peixoto | Clavier Carlos Maria Trindade
Director Rob Rombout | Assistant director Olga Baillif | Script Rob Rombout | Director of photography Jean-Paul Dezaytijd | Assistant camera Jean-François Hensgens | Sound Paul Heymans | Editing Adriana Moreira de Oliveira | Sound mixing Jean-François Gosselin | Executive producer | Pierre Paul Puljiz, and Thierry Dory | Producer Mona Lisa Films, and Rob Rombout | With the support of France Télévision
Original title Les Açores de Madreus | Original language French | Available version(s) | Original French version | Original format video | Format 16/9 | Color À VÉRIFIER
« Qu’ajouter sinon que Teresa est belle comme un volcan en ébullition (…) et que la musique de Madredeus est une des plus belles choses qui nous soit arrivé depuis longtemps. Mais ça, on le savait déjà… »
Film The Azores of Madredeus
directed by Rob Rombout, 1995, full version, 40′, french and portuguese
from the movie The Azores of Madredeus, will be directed by Rob Rombout, a music video of the song Ao longe o mar, de Madredeus (in french : Au loin la mer)
directed by Rob Rombout, 1995, Ao longe o mar, full version, 4′