Ams­ter­dam via Amsterdam 

direct­ed by Rob Rom­bout and Roger van Eyk  80′  2004  Nether­lands, French Aus­tral and Antarc­tic Lands, Nor­we­gian Spits­berg arch­i­pel­ago (Arc­tic Ocean)

EN

“I love cities. But some­times, you have to leave the­mand con­tem­plate them from a dis­tance to dis­cov­er­what you love about them.”

FR

« J’aime les villes. Mais par­fois, il faut savoir les quitter
et les con­tem­pler avec dis­tance pour découvrir
ce qui nous attache à elles. »

Wim Wen­ders
SUMMARY

A CINEMATOGRAPHIC EXPEDITION TO THE NORTHERN AND SOUTHERN EXTREMITIES OF THE WORLD

Ams­ter­dam via Ams­ter­dam is a road movie from the Dutch cap­i­tal, Ams­ter­dam, towards two homony­mous islands. One is inte­grat­ed in the French Aus­tral and Antarc­tic Lands, the oth­er is part of the Nor­we­gian Spits­berg arch­i­pel­ago, in the glacial Arc­tic Ocean. Two film-mak­ers, Rob Rom­bout and Rogi­er van Eck, fol­lowed the foot­steps of two illus­tri­ous 16th-cen­tu­ry Dutch nav­i­ga­tors : Willem Bar­entsz and Cor­nelis de Hout­man who left Ams­ter­dam to open the routes to the spices islands.

RÉSUMÉ

UNE EXPÉDITION CINÉMATOGRAPHIQUE VERS LES EXTRÉMITÉS NORD ET SUD DU MONDE

Ams­ter­dam via Ams­ter­dam est un road movie de la cap­i­tale des Pays-Bas, Ams­ter­dam, vers deux îles homonymes. L’une est située dans les Ter­res Aus­trales et Antarc­tiques Français­es, l’autre fait par­tie de l’archipel norvégien du Spits­berg, proche du Pôle Nord. Deux cinéastes, Rob Rom­bout et Rogi­er van Eck, suiv­ent les jour­naux de bord de deux illus­tres nav­i­ga­teurs néer­landais du XVIème siè­cle : Willem Bar­entsz et Cor­nelis de Hout­man. Ce sont eux qui, il y a 400 ans, ont quit­té Ams­ter­dam pour ouvrir la voie des îles.

RESUMO

Ams­ter­dam via Ams­ter­dam é um road movie que nos leva da cap­i­tal holan­desa Ams­ter­dam na direção de duas ilhas com o mes­mo nome. Uma faz parte das Ter­ras Aus­trais e Antár­ti­cas France­sas, a out­ra do arquipéla­go norueguês Spits­berg no Oceano Glacial Árti­co. Dois cineas­tas, Rob Rom­bout e Rogi­er van Eck seguiram os pas­sos de dois ilus­tres nave­g­adores do sécu­lo XVI : Willem Bar­entsz e Cor­nelius de Hout­man que deixaram Ams­ter­dam para abrir os cam­in­hos para as Ilhas de especiarias.

« Por­trait d’une ville, Ams­ter­dam, le film de Rob Rom­bout et Rogi­er van Eck tient aus­si de l’autoportrait et du car­net de voy­age filmé au cours de deux longues tra­ver­sées vers les pôles. »

René Begon, 2004

« D’Amsterdam à Ams­ter­dam, le plus court chemin n’est pas la ligne droite. Détours incer­tains et expéri­ence de la lenteur. »

Dominique Legrand, 2004

TEXTE CRITIQUE

AMSTERDAM VIA AMSTERDAM DE ROB ROMBOUT ET ROGIER VAN ECK 

Deux auteurs à la recherche d’eux-mêmes ou l’hom­mage aux gloires de la nav­i­ga­tion hollandaise.

Déguisé en un por­trait sur les con­trastes entre deux îles et une ville, Ams­ter­dam via Ams­ter­dam est un doc­u­men­taire qui suit les sen­ti­ments de ses réal­isa­teurs, Rob Rom­bout et Rogi­er van Eck. Réal­isée en 1996, cette expédi­tion ciné­matographique a amené les deux cinéastes de l’Am­s­ter­dam des Pays-Bas jusqu’à l’Am­s­ter­dam de l’Océan glacial arc­tique (qui appar­tient à la Norvège depuis 1925) et à l’Am­s­ter­dam de l’Océan indi­en (française depuis 1893). Que reste-t-il de l’Am­s­ter­dam néer­landaise à ces deux endroits dans les extrémités du monde ? Que reste-t-il de l’Am­s­ter­dam néer­landaise dans l’âme de deux cinéastes qui l’ont quit­tée ?
Une curiosité à la fois romanesque et his­torique nour­rit leurs esprits, en embrassent le vide et les doutes, en assu­ment pleine­ment la quête de quelque chose – encore – incon­nue. Le film entrelace les tra­jets des nav­i­ga­teurs Willem Bar­entsz et Cor­nelis Hout­man avec des por­traits actuels. Des jour­naux de bord d’il y a qua­tre siè­cles se mélan­gent avec le regard per­du dans l’hori­zon des marins d’au­jour­d’hui, comme si l’His­toire était dev­enue une fic­tion, comme si dans ce « sea movie », les faits épiques anciens voulaient com­penser la « soli­tude exis­ten­tielle » du présent. Nar­ré à deux voix, le film n’est pas, cepen­dant, con­stru­it comme un dia­logue per­ma­nent, mais plutôt, sous la forme d’une espèce de jour­nal intime ou Rob et Rogi­er nous dévoilent leurs pen­sées et leurs inquié­tudes.
Le DVD film est accom­pa­g­né d’un bonus qui rassem­ble les biogra­phies de nos qua­tre nav­i­ga­teurs, ain­si que plusieurs pho­tos du tour­nage et 40 min­utes d’un « work in progress » présen­tant une par­tie sub­stantielle du matériel qui a été gardée dans le film, plus quelques séquences coupées dans le mon­tage final. Un cer­tain ton nos­tal­gique tra­verse cette présen­ta­tion du pro­jet ain­si que tout le doc­u­men­taire final. Au-delà des très beaux paysages qua­si déserts des îles, il reste néan­moins des frag­ments con­tra­dic­toires de la mémoire d’une ville, « sym­bole de lib­erté ». L’Am­s­ter­dam actuelle, ancien cen­tre du com­merce mon­di­al, où les rues por­tent les noms de nav­i­ga­teurs, où les habi­tants ne récla­ment pas cet héritage mais où ils con­tin­u­ent à vivre dans les bateaux aux bor­ds des canaux.
Le film démarre avec une cita­tion de Wim Wen­ders, con­fes­sant son amour pour les villes, mais soulig­nant le besoin de les quit­ter afin de décou­vrir ce qui nous attache à elles. Mal­gré leurs orig­ines hol­landais­es, les deux cinéastes sont main­tenant des étrangers à Ams­ter­dam. Rogi­er va Eck a, selon Rob Rom­bout, une vision « carte postale » de la ville. Rob Rom­bout a dû, selon lui-même, quit­ter la ville par manque d’air. Cepen­dant, la ren­con­tre entre eux et leurs orig­ines ne donne pas de répons­es. On a dû les chercher ailleurs : « Au fur et à mesure, le chemin devient une recherche de nous-mêmes. Fal­lait-t-il par­tir si loin pour cela ? ». Rob Rom­bout nous avoue que « oui », de manière assez défini­tive, mais il cède à la ten­ta­tion de nous expli­quer pourquoi, en nous lais­sant, à la fin, à la dérive dans une mer d’in­ter­ro­ga­tions. Cinergie.be, 2005

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« La route est aus­si impor­tante que le but. »

Dominique Legrand, 2004

« Un film qui se voit épaulé par une superbe pho­togra­phie, qui rend le réel plus beau qu’il n’est. »

Dominique Legrand, 2004

« Car­net de route mul­ti­lingue où l’eau est omniprésente, voy­age ini­ti­a­tique, chronique urbaine et mar­itime, dia­logue visuel et sonore, “Ams­ter­dam via Ams­ter­dam” révèle une réal­ité mul­ti­ple surgie hors du temps par-delà un nom unique. »

Dominique Legrand, 2004
“It is a con­cept : film­ing all places of the name Ams­ter­dam – all Ams­ter­dams in the world.”
Rob Rom­bout
CREDIT

Direc­tor Rob Rom­bout Script Rob Rom­bout  Direc­tor of pho­tog­ra­phy Samuel Dravet, Willy Stassen and Louis-Philippe Capelle  Edit­ing Rogi­er van Eck, and Rudi Maerten  Sound Gri­et van Reeth  Sound edit­ing and sound mix­ing Anne-Lau­re Gué­gan, and Peter Sol­dan  Orig­i­nal music Hugh­es Maréchal  Exec­u­tive pro­duc­er Patrick Lev­evre  Pro­duc­er ASAP, Rob Rom­bout, and Rogi­er van Eck 

TECHNICAL SPECIFICATIONS

Orig­i­nal title Ams­ter­dam via Ams­ter­dam  Orig­i­nal lan­guage Eng­lish and French  Avail­able version(s) Orig­i­nal French ver­sion  Orig­i­nal for­mat video  For­mat 16/9 Col­or À VÉRIFIER

AWARD

Best For­eign Film, Route 66 Film Fes­ti­val, Spring­field (USA), 2005 Sil­ver Remi Award 39th World­fest, Hous­ton (USA), 2006Best of Fest Nom­i­nee (Fea­ture Doc­u­men­tary & Best Film From Europa), Syra­cuse Inter­na­tion­al Film & Video Fes­ti­val, 2006

Film Ams­ter­dam via Amsterdam

direct­ed by Rob Rom­bout and Roger van Eck, 2004, full ver­sion, 80′, eng­lish or french sub­ti­tle (to change the sub­ti­tle lan­guage, click on the “CC” sub­ti­tle icon with­in the video)

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« Leur film évoque abon­dam­ment la métro­pole hol­landaise et l’importance de l’imaginaire marin, du départ, de la décou­verte (con­stantes de l’“âme hollandaise”). »

René Begon, 2004