C’est en 1772 que le nav­i­ga­teur Yves de Ker­gue­len, spé­cial­iste de la mer, décou­vre un archipel à l’extrême sud de l’Océan Indi­en (qui devien­dront les Îles de Ker­gue­len plus tard). Dans son jour­nal de bord, il écrit : « Ces îles sont un piège red­outable. Nous n’y avons rien lais­sé, si ce n’est les quelques chats qui nous accom­pa­g­naient à bord. ».
Deux siè­cles plus tard, les sci­en­tifiques de la mis­sion « popchat », tous spé­cial­istes du ter­rain, débar­quent dans les îles de Ker­gue­len. Leur objec­tif ? Pren­dre au piège les chats rede­venus sauvages afin d’observer leur adap­ta­tion au cli­mat glacial des « îles de la déso­la­tion ».
Mais qui observe qui ?

Em 1772, o nave­g­ador Yves Ker­gue­len desco­briu um arquipéla­go per­di­do a sul do Oceano Índi­co. No diário de bor­do escreveu: “Estas ilhas são uma assus­ta­do­ra armadil­ha. Não encon­tramos lá nada e ape­nas deix­am­os alguns gatos que trazíamos no navio”. Dois sécu­los depois alguns cien­tis­tas voltam à ilha para enten­der como é que estes gatos se adap­taram ao cli­ma gelado.